Suivi de philippe91

Hello,
Bravo Philippe, tu peux accrocher un troisième Marathon à ton tableau des médailles.
Hâte de lire ton compte rendu.
Bonne récupération

Bravo Philippe car ceux qui partaient des derniers SAS on beaucoup souffert de la chaleur

CR du MDP du 09/04/17 à la demande générale.

Réveil original à 6h08’ de l’organisation par un sms :
« Une ligne de départ, 42.195 km, 56999 runners et vous ! Get up ! Aujourd’hui, vous inscrivez votre nom dans la légende du Schneider Electric Marathon de Paris ! «
Le ton est donné. Impossible de se rendormir après cela …
…nous voilà vers 9h place de l’Etoile et déjà du monde de parti !!!
Je cours avec 2 personnes. Nous sommes normalement dans le sas des 4h30. Serge, 59 ans, le papa de ma future belle-fille vient de Bordeaux. Jean-Claude, 59 ans, un ancien copain du foot habite Meudon. Alice qui devait courir avec nous court avec une copine dans le sas des 4h15.
Deux accompagnants, mon fils Yann qui veut être présent et qui veut immortaliser l’évènement et Hélène la femme de Serge. Nous rentrons dans le sas des 4h15 sans vraiment le faire exprès. C’est bien, on partira plus tôt car il va faire très chaud…
Nous partons à 09h42. A nous les Champs-Elysées, la grande roue en point de mire et la place de la Concorde ne sont qu’un début…
Au km 2 un coup de chance comme celui-là ne peut pas arriver normalement, sinon dans les films : Je retrouve Alice et sa copine. Nous échangeons quelques mots et sommes très contents de s’être vus comme cela sans l’avoir vraiment prévu.
Au km 4 une pâte de fruits de la grosseur d’un morceau de sucre avant le 1er ravito. J’ai pris alors qu’une seule petite bouteille d’eau par petites gorgées évidemment.
Au 5iem km : 33’51’’ et 8,86 km/h le plus rapide « des 5 kms ». Puis c’est l’entrée dans le bois de Vincennes et la seule pose « pipi ».
Au km 9 une autre pâte de fruits et 2iem ravito (idem).
Au 10iem km : 1h08’10’’, il fait bon et pas encore trop chaud. En 2015, j’étais passé en 1h07’04’’.
Là je commence à bien connaitre le coin avec mes nombreuses compétitions : semi de Paris et semi de Vincennes. Toujours autant de public sur le parcours. L’organisation annonce 250 000 spectateurs quand même. Les groupes de musique sont toujours les bienvenus et on a le temps de les entendre. On réalise aussi que les premiers sont déjà arrivés !!!
Au km 14 devinez ce que je prends … une pâte de fruit avant le 3iem ravito (idem). Là nous sommes encore bien frais, on s’est entraîné pendant plusieurs mois pas pour rien et on ne ressent pas encore du tout de fatigue. Mais cela ne va pas durer… Merci aux pompiers de nous avoir aspergés de nombreuses fois.
Passage du semi en 2h25’19’’ et en 2015 c’était 2h23’26’’. 2èm passage Place de la Bastille, cela papote moins. C’est la mi-course et il fait très chaud. On arrive bientôt sur les quais…
Pas de pâte de fruits au km 19 et 24, que de l’eau : je bois la première par petites gorgées et la moitié de la seconde, je m’asperge avec le restant. Mais c’est TB ça …
Serge et Jean-Claude font connaissance avec les tobboggans, maintenant ils connaissent !!!
Les 5 kms les moins rapides sont entre le 25 et le 30ièm km, 7.94 km/h !!!
Je m’aperçois que Jean-Claude « tourne » un peu moins bien dans notre petit trio dès les km27/km28. Au km 29 petit point au ravito ( 1 pâte de fruits ) et là il me déclare qu’il a trop mal à son genou et qu‘il va continuer mais à son rythme. Vous pouvez y aller les gars, ne m’attendez pas … ( je savais qu’il avait un problème avec un genou de temps en temps ). Donc c’est un peu dur de « laisser » Jean-Claude et on sait qu’il a dû y réfléchir avant de prendre sa décision de nous le dire…
Passage du 30 en 3h30’16’’ et en 2015 en 3h30’14’’…. Quel métronome … !!!!!!!!!!!!!!! Je sais que le marathon commence que MAINTENANT et que cela va être dur dur dur.
Hé bien j’ai trouvé un nouveau meneur d’allure personnel en la personne de Serge. C’est lui qui m’a permis de continuer sur de bonnes bases jusqu’au bout. Malgré la fatigue et surtout la chaleur : c’est plus facile de courir à 2. Nous avons le même âge, le même rythme…
Je me suis bien aspergé avec ces fameuses bassines à disposition sur le parcours, surtout à la fin. Et l’air de rien, les « papys » n’ont pas marché et nous avons beaucoup doublé sur les 12 derniers kms. Et là on était très fiers de nous et surtout très content.
Au km 34 encore une petite pâte de fruits pour se remonter le moral ! Je conseille les pâtes de fruit.
Les parties les plus dures ont été les km 34 avec le Boulevard Suchet, faux plat montant et les kms 37/38 avec ses interminables lignes droites. On a rien lâché. Je le répète encore une fois : à 2 c’est plus facile de se motiver. Merci Serge.
Sympa la dernière petite boucle du côté de la Fondation Louis Vuitton.
On réalise enfin que c’est pour bientôt et que l’on approche des 40 kms. Il en reste que 2 puis 1…
Là quand on rentre dans le dernier KILOMETRE, c’est bon …. !!!!!!!!!!!!!
Porte Dauphine, vous connaissez ?
Certainement le km le plus rapide depuis quelques heures et les encouragements motivent.
Je me souviens bien des bruits faits par le public sur les balustrades à l’approche de la ligne d’arrivée et ça c’est grandissime. Le passage ensuite sur la ligne d’arrivée main dans la main avec Serge en apothéose en 4h59’40’’.
Il n’y a pas de mots tout simplement pour faire ressurgir ces émotions. C’est fort.
En 2015 en 4h59’15’’mais il faisait nettement moins chaud.
A ma montre GARMIN 42,47 km, 78 % FCmoy et 87 % FCmax, 15° vers 9h30 et un bon 24° vers 14h30
34548ième sur 42440 finishers et sur 46000 au départ.
Seul ombres au tableau : un ravitaillement à l’arrivée un peu limite et plus de massage.
ASO devra revoir sa copie de ce côté-là.
On retrouve dans la zone d’arrivée Jean-Claude, Yann et Hélène.

...

... suite et fin :

Remerciements à ma femme Nicole qui m’a supporté durant cette préparation…
… à Yann pour sa présence l’air de rien au km 10-17-30.5-34-39-41, ses photos et vidéos…
… et également à Hélène.
Serge est satisfait de son 1er marathon et est devenu marathonien. Son double objectif est atteint en finissant et en moins de 5h.
Alice de son côté boucle le MDP en 4h31’ environ. Elle a bien progressée la petite…
Je ne vous parle pas même pas de la pizza maison qui nous attendait à la maison...
Un grand merci encore aux bénévoles, on ne le dit jamais assez.
Prochain marathon : peut-être Berlin en 2018 pour mes 60 ans !!!
Merci de m’avoir lu.

J'attendais ton CR avec impatience !
D'abord, encore une fois, bravo pour ce très beau marathon, géré de main de maître !
Tu es un exemple pour moi (et pour Caro ), prochain marathon je prendrai modèle sur toi

Quand je pense que tu dis "les papys n'ont pas marché".... Vous êtes des sportifs, des athlètes, des séniors, et sûrement pas des papys !!

Bonne récup,
Et chapeau Monsieur Philippe, du beau boulot

Je veux bien être un papy comme toi

Un CR bien détaille avec une fin qui fait dresser les poils

PS: tu sais que la patte de fruits en grande quantité est considérer comme une drogue