Evolution du travail de VMA avec l'age

Conseils pour adapter le travail de VMA en fonction de votre age

Rappel

La vitesse maximale aérobie (VMA) est la vitesse de course à laquelle le coureur atteint sa consommation maximale d’oxygène (O2). Plus la VMA est élevée, et plus le potentiel du coureur le sera aussi. Pour améliorer la VMA, lors des séances d’entraînement de ce type, le coureur va être amené à solliciter son système aérobie à un niveau proche des 100% VMA (entre 95 et 105%)

La consommation maximale aérobie a un caractère héréditaire. Seul un travail de VMA approprié permet de l’améliorer au fil des saisons. Malheureusement les acquis ne sont pas définitifs.

Il est donc primordial de l’entretenir au fil des mois et des saisons.

Chez le jeune coureur agé de 10 à 20 ans

L'age d'or

La préadolescence et l’adolescence sont les deux périodes les plus propices pour développer la consommation maximale aérobie chez un individu. Il est donc indispensable de proposer ce type de travail à tout jeune coureur désirant progresser en course à pied.

Quand ?

Ce type de travail doit être présent chaque semaine sous différentes formes (Puissance et Capacité). Soit sous la forme de séances d’entraînement « classiques », soit sous forme de parcours ludiques.

Quelle forme ?

Au niveau du volume de travail, possibilité de proposer habituellement à un coureur adulte en retirant éventuellement – chez le plus jeune - une à 2 répétitions.

La recupération

Au niveau de la récupération, sur de la VMA courte, fractionner le temps en deux parties : une moitié marchée – une moitié courue. Pour de la VMA longue, possibilité de marcher durant toute la récupération.

Chez le coureur adulte agé de 20 à 35 ans

Chez le coureur débutant

Au départ, prévoir 1 à 2 mois d’apprentissage, en effectuant essentiellement du travail de VMA courte. Cela permet de bien maitriser ce type d’effort avant de se lancer dans les séances de VMA longue, plus éprouvantes pour l’organisme.

Chez le coureur confirmé

Les progrès obtenus au niveau de la VMA ne sont pas acquis à vie. Dès que le coureur s’arrête de s’entrainer sur une période plus ou moins longue (au-delà d’un mois), la valeur VMA baisse.

Il est donc impératif de continuer à entretenir et à développer ses qualités de puissance aérobie au fil des mois et des saisons pour disposer du plus fort potentiel possible en course à pied, en mettant en pratique tous les conseils donnés dans ce module 6.

Chez le coureur agé de 40 ans et plus

Passé la quarantaine, la VMA de tout individu commence à baisser de manière inexorable.  Mais pratiquer des séances de VMA régulièrement permet de freiner cette chute de la consommation d’oxygène avec l’âge.

VMA courte ou longue ?

Les muscles, les tendons et les articulations étant plus sensibles avec l’âge, il est préférable de privilégier les séances de VMA longue aux séances de VMA courte. Les efforts y sont moins intensifs et moins traumatisants pour l’ensemble de l’appareil locomoteur (muscles, tendons, articulation.

Quelle quantité ?

Au niveau du volume et de la récupération, plus le coureur avance en âge et plus les recommandations rejoignent celles données pour le coureur adolescent : volume réduit et récupération marchée.

Gestion des séances de VMA aprés 50 ans

Pour les séances de VMA « courte »

  • Réduire l’intensité des efforts en passant de 100-105%VMA à 95%VMA.
  • Possibilité de marcher sur la moitié ou la totalité des périodes de récupération.

Pour les séances de VMA « longue »

  • Réduire l’intensité des efforts en passant de 95%VMA à 90%VMA.
  • Récupération marchée entre chaque effort.

Pour les séances de VMA courte et VMA longue

  • S’inspirer du travail de type fartlek (jeux d’allures basés sur les sensations) pour réaliser le travail de VMA.
  • Réaliser dès que possible les séances de VMA sur des parcours « nature » (pelouses, chemins forestiers, …)

Plans d'entrainement pour développer la VMA

Pour accéder à la liste des plans d'entrainement spécifique au développement de la VMA CLIQUEZ ICI