Douleurs dans les mollets malgré plusieurs scéance

salut azaer,

Je me doute bien que le prix n'est pas signe de qualité ou du type de chaussure qu'il me faut. Mais ne sachant pas exactement quel type de chaussures qu'il me faut, j'ai du prendre un modelé parmi tant d'autres.

Je vous ai mis le lien pour avoir votre avis sur la qualité disons générale de la chaussure. Sachant que j'ai mal aux mollets car j'ai pris du poids et que je n'ai pas pratiqué de sport depuis 7 ans, j'ai basé mon choix sur les critères : amorti, Maintien, Dynamisme, légèreté et déroulé du pied.

Au niveau des chaussures il faut partir sur des modèles dits "universels "
Ne pas prendre des chaussures avec des corrections pour pronateurs ou supinateur
Si correction nécessaire, ça se fera par l'intermédiaire de semelles faite par un podologue

çà ne s'arrange toujours pas

Je ne suis même pas parvenu a faire une seule course de 2' aujourd'hui ....

Je me demande si je ne vais pas recommencer de zero et me contenter de marcher 20 à 30 minutes en soutenu. Je dis çà car aujourd'hui j'ai marché mes 10' d'échauffement un peu plus rapidement que d'habitude, et rien que çà , çà a suffit a me donner des douleurs aux mollets.

Merci

Gilles confirme les conseils de mon amie podologue :
"Prendre des chaussures neutres et rajouter, si besoin, une semelle sur mesure."
L'excès de pronation ou de supination joue peu sur les muscles qui sont habitués à travailler avec cet excès. Par contre, les articulations et les tendons subissent d'autant plus l'augmentation de travail qui leur est demandé durant la course à pied. C'est particulièrement vrai pour les genoux qui sont des articulations très sensibles et très instables.

Sans parler du prix d'une paire de chaussure, il en existe différents types. Lorsque j'ai eu mon problème de mollets suite à l'essai de Asics Gel, j'ai acheté des chaussures typées piste. Très légère et quasi sans talon, tout l'inverse des Asics qui sur-compensent l'amortis du talon. Je me suis cantonné à des courses de moins de 20' avec ses chaussures, dans les bois pour courir sur surface tendre.
La différence de foulée m'a permis de continuer à courir en sollicitant moins les mollets. L'attaque du pied au sol ne se faisant pas avec le talon, je déroulais moins le pied et l'étirement du mollet était donc moindre. J'ai bien récupéré comme ça. Par contre, les efforts que les mollets ne faisaient plus, se sont répercutés sur les tendons d'Achille et les chevilles qui devaient encaisser tout le poids du corps à la place du talon. Rapidement, j'ai alterné des séances avec chaussures de piste et chaussures normales pour ne pas me blesser aux tendons. ça a très bien fonctionné pour moi, mais il faudrait l'avis de coureur plus expérimenté pour savoir si cette expérience serait favorable pour quelqu'un d'autre.

Pourrais-tu me rappeler où se situe exactement la douleur sur ton mollet ?

Si tu continue à avoir mal, le mieux est d'arrêter la CAP quelques temps et de lui préférer des activités sollicitant moins les mollets. Continuer la marche si tu peux le faire sans douleur. Puis, au bout de quelques jours/semaines, s'y remettre doucement.

La douleur se situe plutôt en bas du mollet et un peu au milieu.

Impression d'avoir des mollets dur qui lancent.

Ce qui m'étonne c'est qu'auparavant je n'avais jamais ressenti de douleurs particulières a ce niveau même lorsque je n'avais pas fait de sport depuis longtemps. J'étais disons plutôt coupé par mon souffle. Maintenant, je n'ai même plus le temps d'être essoufflé...

Je pense donc solliciter mes mollets de manière moins brutale en commençant par de longues marches soutenues et commencer les foulées plus tard quand je sentirais le moment venu.

Merci

Je repensais à tes douleurs aux mollets et j'ai retrouvé un article intéressant qui traite d'une douleur plutôt osseuse :

2 La périostite

Voilà une pathologie qui embête un nombre incroyable de sportifs.
La périostite est une inflammation de la membrane de l'os, le périoste. Nous ne savons pas bien si cette inflammation est secondaire à des phénomènes de tractions musculaires, de vibrations ou d'adaptation de l'os à l'effort.
L'athlète ressent une douleur à l'intérieur du tibia. Contrairement à la fracture de fatigue qui est douloureuse en un point précis, la zone de douleur est ici diffuse ; elle se situe sur plusieurs centimètres.
Souvent, la douleur est ressentie pendant les accélérations et décélérations. Elle s'atténue pendant l'effort mais se ressent de manière très marquée dès qu'il prend fin. La diminution de la douleur lors du maintien d'une vitesse élevée s'expliquerait par le fait que dans ces conditions l'appui au sol serait plus dynamique impliquant davantage les structures musculaires et moins les structures osseuses (moins de vibrations). Les périodes de relâchement seraient plus marquées.
Quoi qu'il en soit, le caractère insupportable de la périostite peut contraindre à l'arrêt de l'activité. Le principal risque de la poursuite de l'activité est de s'en dégoûter tant la douleur peut être vive.
Cette pathologie peut s'atténuer en quelques mois ou durer plusieurs années avec des phases aiguës et des moments de rémission. Le plus souvent, elle disparaît aussi mystérieusement qu'elle est survenue.
Les traitements classiques sont à base de glaçage, d'anti-inflammatoires. L'athlète gagnera à éviter les sols durs, les chocs importants provoqués par les bondissements, la course en descente….
Par expérience, nous avons pu remarquer que les étirements de la loge interne du tibia (étirements à base de rotation externe du pied) soulageaient considérablement la douleur liée à cette pathologie.