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Portrait de Boris alias AtomHeart



Nom : Tessier
Prénom : Boris
Pseudo: AtomHeart
Année de naissance : 1978
Profession : Responsable commercial régional dans le secteur automobile
Ville : La Lande de Fronsac - 33
Club: Team Conseils-courseapied

 

Records en course à pied

10 km: 16/10/11 - 10 km de Pessac 52'58"
Semi marathon:  06/03/11 - Semi Bazas-Langon 2h23'16'' (préparation Marathon de Paris)
Marathon: 10/04/11 - Marathon de Paris 5h34'50"

 

 

La course à pied version...Boris

 

Depuis quand cours tu ?

Ma passion est récente puisque j’ai commencé à courir très exactement le 1er mai 2010.

Comment est tu venu à la course à pied ?

Je crois que suis l’exemple typique de la personne qui est venue à ce sport pour combler un manque. Je n’ai jamais été très sportif avant de me mettre à courir. Mais j’ai ressenti le besoin de combler une absence en m’occupant le corps et l’esprit. C’est ainsi qu’en 2010 je me suis retrouvé pour des raisons professionnelles Porte de Versailles, dans les travées de Marathon Expo. Je voyais les coureurs affluer pour retirer leurs dossards. Il y avait une atmosphère très spéciale, faite à la fois de passion et de tension liée à l’objectif. Ce fut une véritable révélation. Quelques jours plus tard, je chaussais des runnings pour la première fois avec la ferme intention de faire le marathon de Paris 2011. Par goût du défi. J’étais totalement inconscient !

Que recherches-tu à travers la pratique de la course à pied ?

Avant tout, je cherche à me faire plaisir. Mais j’apprécie aussi de trouver dans la course à pied un moyen d’évacuer le stress et les problèmes. Courir m’offre une bonne transition pour séparer ma sphère professionnelle de mon univers personnel et me mettre les idées au clair. Et lorsqu’au bout de l’entrainement, il y a un objectif avec une course à la clé, la motivation n’est que plus grande pour sortir, même s’il pleut ou qu’il fait froid. Quelle est ta distance de prédilection ? Difficile de répondre, vu l’expérience réduite dont je dispose. Mais je crois que le semi-marathon, tant par l’allure que la durée de l’effort, me convient bien.

Pratiques-tu d’autres activités sportives ?

Pour le moment, non. Mais avec la course à pied, j’ai pris goût à l’effort et je pense sérieusement me mettre au vélo pour après, pourquoi pas -si je vois que je flotte sur l’eau ! - tenter un triathlon sprint. Mais chaque chose en son temps !

 

Ton entrainement

 

Tes prochains objectifs ?

Après une année 2011 que je qualifierais d’apprentissage, cette saison est placée sous le signe de la confirmation et j’espère bien améliorer mes chronos. A commencer par le semi-marathon : Je m’attaque au Bazas-Langon le 4 mars. Le profil globalement descendant de la course devrait être propice à la performance… même si je vise modestement un temps en moins de 2h ! Ensuite, je me mettrai en condition pour ce qui sera mon gros objectif de l’année : le marathon de Sauternes en juin. Puis j’enchaînerai en août avec une course atypique : La montée de l’Aubisque… 18km en courant…. et pas à vélo ! A la rentrée, je ferai un ou deux 10km près de chez moi (Pessac et/ou Bordeaux) et je terminerai l’année par une grande première en course nature avec le Biscatrail soit 17km au milieu des dunes de la cote landaise. Entrainement seul ou en groupe ? Je m’entraine seul la plupart du temps. Pas forcément par choix mais mes horaires de travail et mon envie de courir sans contrainte ne sont pas toujours compatibles avec le fait de courir à plusieurs. J’arrive malgré tout à faire assez régulièrement quelques séances avec ma chérie, ce qui rompt une certaine monotonie qui peut parfois s’installer.

Combien de séances par semaine ?

J’en programme au minimum 3 et je peux ponctuellement monter à 4 si l’envie s’en fait sentir… et que le temps me le permet ! Sur piste en en nature ? Comme je n’ai pas de piste à disposition près de chez moi mais qu’il y a en revanche des chemins partout, mon entrainement se fait exclusivement sur route et en nature.

Tu préfères courir le matin ou le soir ?

J’aime aller courir au saut du lit, lorsque tout est calme dehors. Les sens s’éveillent tranquillement, la journée peut bien commencer. A l’inverse, j’ai beaucoup de mal à trouver de bonnes sensations lorsque je cours le soir. Avec ou sans cardio ? J’avoue sans complexe être totalement accro à mon cardio ! De retour d’une séance, j’aime bien pouvoir analyser mes allures et mes fréquences cardiaques. Il est donc extrêmement rare que je sorte sans mon cardio… En fait, en y repensant, je crois que les seules séances que j’ai faites sans mon cardio jusqu’à maintenant, c’est parce qu’il était en panne !

Quelle est ta séance préférée ?

J’adore la sortie longue du dimanche matin. En général, je fais une quarantaine de minutes avec ma chérie, ce que j’apprécie particulièrement car c’est un vrai moment de partage. Et puis, comme nous habitons à la campagne, cela permet de profiter des paysages en toute quiétude. J’aime la sensation de bien être procurée par ces sorties.

Quelle séance aimerais-tu supprimer de ton plan ?

Je réponds instinctivement… une séance de VMA ! Et plus particulièrement du 2*10*200 à 105%… Je maudis cette séance que je trouve très difficile ! A chaque fois que je viens à bout de mes séries, je me dis « Plus jamais ! ». Mais je dois avoir une mémoire de poisson rouge parce qu’à chaque fois que cette séance revient dans un plan, j’y retourne quand même ! Et l’histoire recommence ainsi… Je dois aimer me faire du mal !

 

Tes courses

 

Ton plus beau souvenir de coureur ?

L’avenue Foch, le 10 avril 2011. Terminer un premier marathon, qui plus est à Paris, c’est un grand moment d’émotion qui forge des souvenirs pour toute une vie.

Ton plus mauvais souvenir ?

Je n’ai pas réellement de mauvais souvenir à proprement parler mais si je devais retenir un moment particulièrement difficile ce serait la traversée des tunnels sur le parcours du marathon de Paris… Après avoir couru 30 kilomètres, avec la fatigue, ce passage est réellement éprouvant, tant physiquement que moralement.

La course que tu aimerais faire ?

La prochaine !

La course que tu ne feras jamais ?

Le marathon des JO de Londres ! C’est confirmé, je n’ai pas été retenu pour y participer ! Blague à part, celle que je ne me vois absolument pas faire, c’est la Badwater dans la vallée de la mort aux Etats Unis. Même pour ceux qui terminent, cette course doit représenter beaucoup de souffrances pour très peu de plaisir. Mais paradoxalement, c’est peut être aussi pour cela que cette course a tellement d’aura, parce qu’elle est l’expression parfaite du dépassement de soi. Un effort surhumain en somme.

 

Si tu étais...

 

Un sportif ?

J’aurais eu envie de citer Ayrton Senna pour qui je vouais une énorme admiration mais sa trajectoire brisée alors qu’il était au sommet de son art est encore aujourd’hui un crève-cœur pour moi. Alors je choisis Guy Novès qui, après une belle carrière d’ailier de rugby à XV, est devenu le brillant entraineur du Stade Toulousain. Il est pour moi un modèle de talent, de travail, d’humilité, de perfectionnisme… Et il a un incroyable charisme. Un véritable meneur d’hommes.

Une marque de running ?

Je pense que ce serait Asics, parce que sa signification « Anima Sana In Corpore Sano » est la parfaite synthèse de l’équilibre représenté par le sport. Bon pour le corps et l’esprit. Je me reconnais bien là dedans.

Un chanteur ?

Question difficile. Il y en a tellement que j’aimerais pouvoir incarner ! Allez, pour la beauté du geste, s’il ne faut en garder qu’un, je réponds Mick Jagger, ne serait-ce que parce que j’aimerais avoir la même énergie que lui à son âge. Bon, pour se maintenir en forme, il est possible qu’il mange encore plus de viande qu’Alberto Contador mais c’est une légende vivante !

Un livre ?

Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien. C’est un livre que j’ai découvert adolescent et que je relis régulièrement avec toujours autant de plaisir. C’est non seulement une magnifique invitation au voyage, à l’évasion mais aussi une ode à la combattivité et l’entraide. Et puis, l’ouvrage en lui-même, qui fait plus de 1200 pages est comme un grimoire, une sorte de livre mystérieux. La forme et le fond sont en totale cohérence.

Un plat ?

En souvenir de ma grand-mère : Du foie gras de canard frais aux raisins qui était sa spécialité. Elle était un fin cordon bleu et ses origines landaises s’exprimaient merveilleusement bien avec ce plat absolument délicieux.

Un pays ?

Sans hésitation, l’Italie. A chaque fois que j’y vais, je me sens chez moi. J’adore ce pays, sa culture, ses paysages, son patrimoine, sa langue, sa nourriture… Bref, même si je n’ai aucune origine par le sang, je me sens italien d’adoption.

Un dessert ?

Rien de précis ne me vient à l’esprit mais je suis tellement gourmand qu’il faudrait que ce soit quelque chose de bien copieux ! Des boules de glace, des amandes, de la chantilly, une sauce chocolat, des fruits, des gaufrettes, un peu de caramel… De quoi faire un repas complet !

Une saison ?

Le printemps. Les jours qui rallongent, les températures qui s’adoucissent, le beau temps qui revient, la nature qui reprend vie… c’est un vrai bonheur. Ma saison préférée pour courir.

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